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Parcours

Corine Lescop est une artiste franco-canadienne née au Canada de parents bretons. Elle grandit entre l’Amérique du Nord et la France, avant de poursuivre sa formation artistique à Paris, aux Beaux-Arts et dans divers ateliers. Très tôt, son travail s’enrichit de voyages au long cours (États-Unis, Japon, Chine) qui nourrissent sa passion pour la calligraphie, les écritures asiatiques et les paysages traversés.​​

Après plusieurs années passées entre Tokyo, Pékin et l’Europe, elle s’installe à Bruxelles, où elle développe un travail de peinture qui fait dialoguer nature, paysages et traces d’écriture, en exposant régulièrement en Europe et en Asie.
Ses séries récentes, comme Évasion Aquatique ou Paradis sur Terre, prolongent cette recherche entre jardins luxuriants, récifs imaginaires et mémoire des lieux, tout en gardant en filigrane trente ans de pratique calligraphique.

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Biographie complète

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Origines, France et premiers ateliers

Corine Lescop est née au Canada, de parents français tous deux originaires de Bretagne, ce qui lui confère la double nationalité dès sa naissance. À ses dix ans, sa famille s’installe en France ; elle accomplit alors la première étape de son tour du monde, se plongeant dans le bain culturel des vieilles traditions européennes.

Ce changement de vie, de climat, de paysages et de coutumes est l’occasion pour elle d’aiguiser son sens artistique, ce qu’elle fera grâce à la fréquentation d’ateliers de peinture, notamment celui de Caroline Corre, dans son centre artistique de Verderonne, dans l’Oise, où elle passera un temps considérable à observer et à apprendre.

Elle ouvre ses yeux, son cœur et son esprit aux couleurs du monde ; sa passion pour l’art africain, où elle séjourne quelque temps, et son intuition de l’abstrait lui permettent de réussir à l’âge de dix-sept ans son concours d’entrée aux Beaux-Arts de Paris. Corine entre alors dans l’atelier du peintre Yankel, fils du célèbre peintre Kikoïne de la Ruche, ami proche de Soutine, Modigliani et d’autres grands artistes.

Voyages initiatiques : États-Unis et Japon

C’est aux États-Unis que Corine effectue son second voyage initiatique, pays de tous les superlatifs, où elle développera sa personnalité ainsi qu’une affinité profonde pour les paysages grandioses. Le choc le plus intense sera cependant celui de l’Orient : lors d’une première escale au Japon, Corine garde le souvenir envoûtant d’une culture et d’une civilisation captivantes, et voit déjà sa vie vouée au voyage et à la peinture.

Fraîchement diplômée des Beaux-Arts, elle retourne à Tokyo et débute sa carrière artistique par le biais de galeries d’art et d’expositions dans de grands magasins à travers le Japon, très dynamiques dans la promotion d’artistes, mais aussi dans des galeries privées du quartier de Ginza à Tokyo, l’équivalent nippon des Champs-Élysées.

Elle poursuit ensuite sa traversée du Japon, se tissant peu à peu une réputation grandissante au cours de six années passées en alternance entre la France et le pays du Soleil-Levant. Elle en profite pour approfondir sa connaissance de la langue japonaise et, toujours animée d’une soif d’aventure, découvre une multitude de pays d’Asie.

Bruxelles, calligraphie et ponts avec la Chine

De retour en Europe, Corine s’installe en Belgique, à Bruxelles, où elle trouve la tranquillité nécessaire pour continuer sa peinture, tout en poursuivant sa quête de la culture asiatique grâce à l’étude de la calligraphie, d’abord japonaise pendant trois années, puis chinoise, qui la précède historiquement.

Cet art ancestral devient très vite une source d’inspiration qu’elle introduit dans ses propres créations. Corine expose désormais en France et en Belgique, et fait découvrir la calligraphie à un public encore peu familier de cette forme d’expression.

Lors d’une exposition à Paris, à la galerie « Impressions », en 2004, Corine rencontre des artistes chinois qui, séduits par son travail, lui offrent une opportunité unique : exposer à Pékin à l’occasion de l’année France-Chine de 2005. Les circonstances s’alignent pour Corine, qui accepte sans hésiter.

C’est dans un lieu illustre que se déroulera l’exposition : les Archives Nationales de la Cité Interdite. Elle aura également le privilège d’exposer à l’Institut Central des Beaux-Arts de Pékin et dans d’autres Instituts d’art à travers la Chine, à l’occasion d’expositions internationales consacrées à l’art et à la calligraphie chinoise.

Sa notoriété croît d’année en année dans les cercles artistiques de Chine, où ses qualités rares de calligraphe ne passent pas inaperçues des acteurs de la discipline. Ravies d’inviter une occidentale à leurs expositions, les institutions mettent à l’honneur le travail de Corine, pour lequel elles ne cachent pas leur admiration.

Elle continue d’exposer tant en Europe qu’en Asie, dans plusieurs musées, aux côtés d’artistes chinois, membres du collectif de l’Institut de Recherche de l’Écriture Chinoise, qui l’a adoptée, privilège rare dans un pays où cet art conserve une importance majeure à travers les âges et où les praticiens européens sont souvent considérés avec une certaine retenue.

Son attrait pour la langue et l’écriture chinoises, étoffé par cinq années d’études autodidactes, lui ouvre naturellement des portes ; elle démontre de fait son profond intérêt pour cette culture et n’a aucune peine à être prise au sérieux par les représentants de l’art chinois, en quête d’ambassadeurs européens de qualité.

Cette nouvelle aventure dans une Chine qui s’ouvre davantage à l’Occident développe son goût pour l’art contemporain chinois, particulièrement riche ; désormais, son travail sera aussi influencé par la peinture figurative chinoise, à laquelle elle ajoute parfois des idéogrammes par pur esthétisme.

Expositions récentes et séries autour de la nature

Depuis quelques années, ses expositions à Bruxelles se multiplient, au cours d’une période de sa vie qu’elle consacre à l’exploration de nouvelles eaux artistiques. Elle se dédie notamment à des collections portant sur les thèmes de la nature, du corps humain, ainsi que sur les paysages qu’elle a eu l’occasion d’admirer lors de son dernier voyage dans le sud-ouest de la Chine.

La calligraphie est présente depuis trente ans dans son travail ; même au cœur de ses grands paysages, des références poétiques et des traces d’écriture donnent vie aux scènes.

Pour découvrir les séries récentes de Corine Lescop, rendez-vous dans la rubrique Galerie, et pour voir une sélection d’expositions, consultez la page Expositions.

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