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Corine Lescop est née au Canada de parents français, ce qui lui confère la double nationalité dès sa naissance. À ses 10 ans, sa famille s'installe en France. Elle accomplit alors la première étape de son tour du monde, se plongeant ainsi dans le bain culturel des vieilles traditions européennes.

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Ce changement de vie, de climat, de paysages et de coutumes est l'occasion pour elle d'aiguiser son sens artistique, ce qu'elle fera grâce à la fréquentation d'ateliers de peinture, notamment celui de Caroline Corre, dans son centre artistique de Verderonne, dans l'Oise, où elle passera un temps considérable à observer et à apprendre.

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Elle ouvre ses yeux, son cœur et son esprit aux couleurs du monde, sa passion pour l'art africain – où elle séjourne quelques temps - et son intuition de l'abstrait lui font tout d'abord réussir à l’âge de 17 ans son concours d'entrée aux Beaux-Arts de Paris.

Corine entre alors dans l’atelier du peintre Yankel, fils du célèbre peintre Kikoïne de la Ruche, ami proche de Soutine, Modigliani, et autres grands artistes.

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C’est aux Etats-Unis que Corine effectue son second voyage initiatique, pays de tous les superlatifs, où elle développera sa personnalité ainsi qu’une affinité pour les paysages grandioses. Le choc le plus intense sera certainement celui de l'Orient. D'une première escale au Japon, Corine garde le souvenir envoûtant d’une culture et d’une civilisation captivantes, sa vie à jamais vouée au voyage et à la peinture.

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Fraîchement diplômée des Beaux-Arts, elle retourne à Tokyo et débute sa carrière artistique par le biais de galeries d'art, d’expositions dans de grands magasins à travers le Japon - très dynamiques dans la promotion d'artistes - mais aussi dans des galeries privées dans le quartier Ginza à Tokyo, l'équivalent nippon des Champs-Élysées.

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Elle continue ensuite sa traversée du Japon, lui tissant petit à petit une réputation grandissante au cours de ses 6 années passées en alternance entre la France et le pays du soleil levant. Elle en profitera pour acquérir la connaissance de la langue japonaise et, toujours animée d’une soif d’aventure, découvrira une multitude de pays d'Asie.

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De retour en Europe, Corine s’installe en Belgique, à Bruxelles où elle trouve la tranquillité nécessaire pour continuer sa peinture, ainsi que pour poursuivre sa quête de la culture asiatique grâce à l’étude de la calligraphie - d’abord japonaise pendant trois années - et par la suite chinoise, qui lui précède historiquement. 

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Cet art ancestral devient très vite une source d’inspiration qu’elle introduit dans ses propres créations. Corine expose désormais en France, en Belgique, et fait découvrir la calligraphie à un public encore peu familier à cette expression.

 

 

Lors d’une exposition à Paris à la galerie « Impressions » en 2004, Corine rencontre des artistes chinois qui, séduits par son travail, lui offrent une opportunité unique : aller exposer à Pékin à l’occasion de l’année France-Chine de 2005. Les étoiles s’alignent pour Corine, qui accepte sans hésiter.

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C’est dans un lieu illustre que se déroulera l’exposition : Les Archives Nationales de la Cité Interdite. Elle aura également le privilège d’exposer à l’Institut Central des Beaux-Arts de Pékin et autres Instituts d'Art dans toute la Chine, à l’occasion d'expositions internationales de l’Art et de la Calligraphie Chinoise.

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Sa notoriété croît d’année en année dans les cercles artistiques de Chine, où ses qualités rares de calligraphes ne passent pas inaperçues des acteurs actuels de la discipline. Ravis d’inviter une occidentale à leurs expositions, ils mettent ainsi à l’honneur le travail de Corine, pour lequel ils ne cachent pas leur admiration.

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Elle continue d’exposer tant en Europe qu’en Asie dans plusieurs musées, aux côtés d’artistes chinois, membres du collectif de l’Institut de Recherche de l’Écriture Chinoise, l’ayant depuis adoptée - privilège rare, dans un pays où cet art conserve une importance majeure à travers les âges, et où les praticiens européens sont considérés avec une certaine retenue. 

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Son attrait pour la langue et l'écriture chinoise - étoffé par 5 ans d’études autodidactes - lui ouvrent indubitablement des portes.
Elle démontre de facto son profond intérêt pour la culture en elle-même, et n’a aucune peine à se faire prendre au sérieux par les représentants de l’art Chinois, en quête d’ambassadeurs européens de qualité.

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Cette nouvelle aventure dans une Chine qui s’éveille à l’occident développera son goût pour l’Art contemporain chinois, si riche actuellement. Désormais, son travail sera influencé aussi par la peinture figurative chinoise. Elle y ajoutera parfois des idéogrammes par pur esthétisme.

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Depuis quelques années, ses expositions à Bruxelles aussi se multiplient, lors d’une période de sa vie qu’elle consacrera à l’exploration de nouvelles eaux artistique, se consacrant notamment à des collections portant sur les thèmes de la Nature, du Corps Humain, ainsi que les paysages qu’elle aura eu l’occasion d’admirer lors de son dernier voyage dans le Sud-Ouest de la Chine.

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La calligraphie est présente depuis 30 ans dans son travail, où même dans ses paysages, des références poétiques donnent vie aux scènes.

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